Les drogues des violeurs au sens classique du viol sont l'alcool éthylique et les benzodiazépines. L'alcool éthylique a permis de tout temps d'abuser de quelqu'un pour lui soutirer une signature, une somme d'argent ou obtenir des gestes auxquels il n'aurait pas consenti sans ébriété. Les benzodiazépines qui sont des analogues de l'alcool éthylique par leurs effets permettent d'obtenir les mêmes résultats le plus souvent sans avoir à s'en procurer spécialement pour commettre un délit. En effet, celles qui sont utilisées dans un but délictuel ou criminel sont souvent celles prescrites à la victime ou à son entourage et présentes dans un sac à main ou une armoire à pharmacie à domicile.