Le GHB est-t-il la drogue des violeurs ?

Monday, 6 April 2020 12:37

Le GHB (acide gamma-hydroxy-butyrique) n'est clairement pas la drogue préférée des violeurs car il présente quelques inconvénients difficilement surmontables. D'abord, il est difficile d'en trouver. Ensuite, sa durée d'action est brève et expose l'auteur d'un viol à devoir en ré-administrer pour garder sa victime en état de soumission. Une autre particularité du GHB est que le réveil est franc et rapide quand il n'est plus actif dans l'organisme ce qui expose l'auteur d'un viol à une explication sévère avec sa victime. Enfin, le risque d'un surdosage est très élevé car il est très puissant c'est à dire qu'il agit sous un faible volume. En cas de surdosage, la victime s'effondrera par terre avec perte de connaissance. L'utilisation du GHB est donc plus proche du versant criminel classique qui côtoie la mort que du viol recherché dans l'agression et la brutalité de l'intention et du geste qui se retranche ensuite dans la déclaration habituelle selon laquelle la victime était consentante.